Le charbon activé, la meilleure pompe à poison
Publié le 06 mai 2008 par Terredefemme
Le Charbon Activé n'est ni un nutriment, ni un médicament, c'est une
poudre noire, légère, très fine, sans odeur, sans saveur et insoluble
dans l'eau, capable de fixer, de capter, de séquestrer, de pomper, de
piéger (absorber) les substances étrangères ou toxiques qui se trouvent
dans notre corps.
Ces substances empoisonnent notre corps et surchargent nos reins et
notre foie, sont absorbées par le Charbon Activé et rejetées hors du
corps.
Le Charbon végétal est traditionnellement utilisé pour traiter les
troubles fonctionnels du système digestif, les douleurs abdominales, la
diarrhée, les ballonnements, les éructations (renvois d'air) et les gaz
intestinaux désagréables.
C'est également une puissante pompe à poison: additifs alimentaires,
produits chimiques agricoles, métaux lourds, gaz toxiques, détergents,
chimiothérapie... il serait peut-être utile d'inviter cette entreprise
de nettoyage dans notre corps...
Prix: de l'ordre de une boîte de 150 g en poudre de charbon activé ~11€,
on peut compter 3 boîtes pour une cure de 4 semaines soit 33€.
Bonne lecture...
Il est surprenant de constater qu’à notre époque où l’intoxication est
devenue la source reconnue de la plupart des drames de la santé
publique, l’incroyable efficacité du charbon activé, connue depuis près
de deux siècles, soit passée sous silence dans le domaine public ainsi
que dans l’information médicale professionnelle.
Petites histoires de «prestidigitation médicale»
Cela se passe en 1813. Un certain Bertrand, chimiste français, fait une
démonstration publique. Il tient une fiole qui contient 5 g de trioxyde
d’arsenic (1 cuillère à thé comble), de quoi tuer 150 hommes. Il lève le
bras et porte le breuvage aux lèvres. Les effets inexorables de cette
drogue : nausée, vomissement, diarrhée, brûlure intense de la bouche et
de la gorge, crampes atroces dans le ventre, déshydratation rapide et
mort. Devant les yeux médusés et horrifiés de la foule, Bertrand vaque
tranquillement à ses affaires et ne présente aucun trouble.
En 1831, un pharmacien de Montpellier nommé Touéry, effectue le même
tour mais, cette fois, devant l’Académie française de médecine. Il avale
1 g de strychnine (10 fois la dose mortelle). Ce poison foudroie un
homme en 10 minutes dans des convulsions incontrôlables et un arrêt
respiratoire au milieu d’un rire nerveux effrayant, dont le spectacle ne
s’oublie jamais. Pourtant, Touéry reste calme et détendu et n’a aucun
trouble, à la stupéfaction totale des professeurs.
Le secret ? Bertrand et Touéry avaient tous deux étudié l’action du
charbon végétal sur les poisons, en particulier avec des rats – et tous
deux ont voulu démontrer qu’ils avaient découvert l’antidote universel.
Ce qui a pu être vérifié par la suite. En ce qui concerne Touéry,
celui-ci a rapporté qu’il avait préalablement enrobé la strychnine dans
15 g de poudre fine de charbon végétal. Il continua ses travaux de
recherche jusqu’en 1940. Patience et longueur de temps – et ce n’est
qu’en 1984 que le JAMA (Journal of the American Medical Association)
publia deux articles sur l’usage du charbon activé contre
l’empoisonnement à la théophylline (broncho-dilatateur) et au
phénobarbital.
Un déferlement de confirmations à travers l’histoire
• Le papyrus d’Ebers 1550 avant J.-C. mentionne déjà la poudre de charbon.
• Hippocrate (400 avant J.-C.) et Pline (50 avant J.-C.) recommandent le
charbon de bois dans le traitement de l’épilepsie, du vertige, de la
chlorose et de la « maladie du charbon » contractée par les tanneurs.
• En 1793, D.M. Kehls conseille dans son mémoire l’usage du charbon pour
éliminer les odeurs de la gangrène, purifier l’haleine, les fièvres
putrides et tous les états bilieux.
• En 1773, Scheele explique le phénomène d’absorption des gaz par le charbon.
• En 1785, Lowitz montre que le charbon est capable de décolorer de nombreux liquides.
• En 1865, Hunter découvre les performances du charbon de noix de coco pour absorber les gaz.
• En 1862, Stenhouse est le précurseur des masques à gaz (au charbon) qui furent utilisés pendant la guerre 14-18.
• En 1846, Garrod publie, en Angleterre, un rapport sur la
neutralisation de la strychnine administrée à des chiens, des chats et
des lapins, et expérimente ensuite la neutralisation de l’opium, de la
morphine, de l’aconitine, de l’ipéca, de l’émétine, de la vératrine, la
cantharidine, la ciguë, la stramoine, le delphinium, le bichlorure
mercurique, le nitrate d’argent et les sels de plomb.
• En 1848, Rond reprend les expériences de Garrod sur les humains. Il
existe plus de 40 exposés sur le sujet, établis entre la fin du XIXe
siècle et le début du XXe siècle.
Les applications récentes
- En milieu hospitalier, les salles d’opération sont assainies par des
filtres à charbon pour neutraliser les gaz anesthésiques (halothane,
éther, cyclopropane, métoxyflurane, propanidide, protoxyde d’azote).
- Les produits d’assainissement de l’eau : chlore, ozone, bioxyde de
chlore, permanganate... tous toxiques, peuvent être éliminés facilement
par des filtres à charbon.
- Mais il est aussi efficace pour le mercure, le plomb, les
insecticides, les herbicides, les hormones et même certaines substances
radioactives.
• Depuis 15 ans, on utilise le charbon activé pour désintoxiquer des
analgésiques, des fébrifuges, des antidépresseurs tricycliques, des
glucosides cardiotoniques, des solvants organiques, de la plupart des
médicaments à effets iatrogènes et des produits chimiques.
• Depuis 10 ans, plus de 500 articles médicaux (uniquement en anglais
!!!) ont offert plus de 10 000 références scientifiques sur le sujet.
• Aujourd’hui, on possède les preuves scientifiques que le charbon actif
absorbe les virus, les bactéries pathogènes ainsi que les toxines
bactériennes dans l’intestin.
Le charbon est probablement l’agent de décontamination le plus simple,
le plus valable et le moins cher que nous connaissions.
Mais le public et les malades, et même beaucoup de médecins, ne le savent pas.
- Enfin, d’autres chercheurs ont découvert l’utilité du charbon en cas d’insuffisance rénale sévère.
NOTA : le charbon végétal est insoluble dans l’eau.
Les secrets du charbon activé
Il est obtenu en deux étapes :
1. La carbonisation
On calcine du bois en le chauffant à une température variant entre 600 et 900° en l’absence d’air.
2. L’activation
Le bois est ensuite recalciné aux mêmes températures, mais cette fois,
en présence de vapeur d’eau, d’air ou de gaz oxydants. Ceci permet le
développement d’un réseau très dense de micropores qui transforment
chaque poussière de charbon en micro-éponge apte à piéger toutes
toxines, poisons et molécules indésirables.
L’extrudation de la poussière de charbon développe une surface de
contact phénoménale: 1cm3 de charbon pulvérisé présente une surface
totale de 1 km2 - et 500 g de charbon contiennent 50 milliards de pores.
Ceci explique ses performances : il peut absorber 97 fois son volume de
gaz carbonique, 165 fois son volume d’anhydride sulfureux , 178 fois
son volume d’ammoniac...
Le travail dans l’intestin
L’intestin étant une paroi poreuse, il s’y effectue un travail de
dialyse par le principe de l’osmose. Ceci veut dire qu’il se produit un
équilibre entre les concentrations de produits solubilisés de part et
d’autre de la paroi. Donc, si l’intestin est encombré, les réseaux
lymphatiques ne peuvent dégorger dans celui-ci. Le charbon, en libérant
l’intestin, active la désintoxication de la lymphe et du sang par le
biais du pompage osmotique.
Le Dr Denis Burkitt, après avoir observé les « besoins » de milliers
d’Africains et d’Anglais, a tiré des conclusions étonnantes. L’Africain
rural élimine 80% du bol en 32 heures en moyenne, le jeune Anglais en 72
heures, le vieil Anglais en 360 heures (15 jours !).
Pourquoi ? L’Africain mange essentiellement des aliments à fibres
complètes et ses selles pèsent entre 300 et 500 g. L’Anglais au régime
raffiné, a des selles journalières de 110 g.
Plus un individu est carnivore et lactivore, plus ses selles diminuent (jusqu’à 50 g par jour).
L’Africain aux selles abondantes ne connaît pas l’obésité,
l’appendicite, les calculs biliaires, les diverticules, la hernie
hiatale, les varices, les hémorroïdes, le cancer du côlon, du rectum, la
thrombose, le diabète, l’hypoglycémie.
Il faut néanmoins considérer qu’il faut normalement 5 jours pour
éliminer 100% des résidus – ce qui fait que des sécrétions allergiques
peuvent mettre jusqu’à 6 jours pour cesser suite à une seule prise
d’allergène.
La plus puissante pompe à poisons
La liste des poisons est longue. Elle concerne :
• Les stupéfiants, les médicaments dangereux, les alcaloïdes, les
additifs alimentaires, les produits chimiques agricoles, les métaux
lourds, les gaz toxiques, les détergents, les solvants organiques, la
chimiothérapie.
Mais sont aussi concernés :
• Les staphylocoques, la salmonelle, les virus de la variole, de la
fièvre aphteuse, les toxines bactériennes telles que celles de la
diphtérie, du tétanos, du botulisme, du perfringens, les amines toxiques
de décomposition.
Et il y a encore :
• Les venins de serpent, d’abeille, de guêpe, de frelon, de taon, de
scorpion, d’araignée, d’anémone de mer, de physalie, l’histamine du
thon, les coquillages, les mycotoxines que l’on trouve dans les aliments
à cause des antibiotiques et les redoutables aflatoxines.
Comment utiliser le charbon activé
On considère que la durée moyenne du transit est de 18 à 48 heures.
Pour mesurer la vôtre, manger des betteraves rouges et prenez un top chrono….
EN CAS D’INTOXICATION SEVERE
La dose préconisée est de 50 g pour un adulte, de 1g/kg pour un enfant.
Mélanger à de l’eau froide. Cela n’a aucun goût.
Répéter les prises de 20 à 50 g de charbon activé toutes les 4 à 6
heures pendant 1 ou 2 jours selon la sévérité de l’intoxication.
La quantité théorique du charbon activé doit être au minimum égale à 8
fois le poids de toxique ingéré. La marge de 10 fois est souhaitable.
Toutefois, dans les intoxications suicidaires, et chez les sujets
comateux, la quantité du toxique est impossible à connaître. On
administre alors entre 100 et 120 g de charbon d’office.
À savoir qu’une cuillère à soupe contient en moyenne 5 g de charbon.
CURE DE DRAINAGE
- Les posologies sont évidemment modulables en fonction de chaque cas.
En moyenne, on peut opter pour le protocole de 1 cuillère à soupe aux 3
repas pendant 2 à 6 semaines selon la profondeur du drainage cellulaire
qui est nécessaire.
- Pour des petits nettoyages internes, 1 cuil. à soupe par jour pendant 10 à 15 jours effectue déjà de l’excellent travail.
- Pour un enfant, remplacer les cuillères à soupe par des cuillères à
café, et s’en tenir à 10 à 15 jours en tout pour des cas courants.
NOTA : Le charbon est aussi vendu en granulés, mais l’efficacité est en gros 2 fois moindre.
Par ailleurs, l’association charbon / argile est totalement inefficace puisque l’argile colmate les pores du charbon.
Enfin, le charbon en gélule présente un intérêt négligeable au vu des
quantités dérisoires en jeu, sans compter le coût d’achat qui est
multiplié par 100.
Les indications de la carbothérapie
• Empoisonnement par absorption de substances toxiques ;
• Intoxication alimentaire (tels que ceux dus à la salmonelle, au staphylocoque, à la Listeria...).
• Intoxication par médicaments, stupéfiants, alcaloïdes, produits
chimiques agricoles (organo-phosphorés ...), métaux lourds, détergents,
solvants organiques. On le préconise tout particulièrement dans les
intoxications par antidépresseurs tricycliques, Chloroquine, Paraquat,
Barbituriques, Colchicine, Phénothiazines, Benzodiazépines,
Digitaliques, Salicylés, Bêta-bloquants, Méprobamate, Théophylline,
Carbamazépine, Paracétamol, etc.
• Maladie de Lyme : amortit les troubles par élimination des toxines du borrélia dans le sang
• Epuration digestive
• Diarrhées, le charbon actif étant un constipant;
• Aigreurs d’estomac, gastralgies
• Aérophagie
• Gastro-entérites
• Infection intestinale accompagnée de constipation et de fermentations
• Mauvaise haleine (halitose) - Travaux du Dr Guinney Los Angeles
• Hoquet chronique
• Flatulence - Travaux du Dr Hall (USA)
• Colostomie (anus artificiel) - Travaux Drs Cappeler Rüffenach, Müller et Halter de Bern;
• Selles nauséabondes et diarrhées nerveuses - Travaux Dr Riese et Damran;
• Tourista (diarrhée des pays chauds);
• Complications de l’insuffisance rénale- Travaux Dr Kopp.
• Tous troubles intestinaux - Travaux du Dr Chevreul -Paris;
• Cholestérol et triglycérides - Travaux du Dr Friedmann;
• Prurit généralisé - Travaux de Pederion Matter -Czerwingski - Llach.
• Sels biliaires en excès : Travaux de Needle Krasopoulos et De Bari.
• Jaunisse et bilirubine des nouveaux nés
4,5 gr de charbon actif par jour. (Travaux de kuenger, Schenck,
/ahlenkamp, Kuegking, kuenzer, Ulstrom, Eisenklam, Davis, Yeary, Lee.)
• Cirrhose et encéphalopathie hépatique
• Alcoolisme: il est intéressant de savoir qu’un gramme de charbon (l/2
cuillère à café) neutralise 60 ml de Whisky. A creuser pour les cures de
désintoxication...
• Toxicomanies (tabac - drogues)
• Champignons vénéneux: (voir intoxication sévère). La carbothérapie ne dispense pas de contacter un centre anti-poison.
• Problèmes ORL et hygiène dentaire
Par ailleurs, le Dr Yatzidis de l’université d’Athènes a signalé en 1961
que 1 gr de charbon peut capter : 9 mg de créatinine endogène, 8 mg
d’acide urique, 1,75 mg des phénols, 0,30 mg d’indican, 1 mg de
guanidines, 35 mg d’urée, 0,35 mg d’acides organiques. Entre 4 et 20
mois de traitements en continu, avec des prises de 20 à 50 gr par jour
n’ont entraîné aucun inconvénient.
Y a-t-il des inconvénients à un usage prolongé du charbon ?
De multiples expérimentations ont été réalisées sur des rats, des
moutons, et autres pour voir si le charbon absorbait les nutriments et
provoquait des carences à la longue. Leur sang conservait toujours le
taux adéquat de calcium, cuivre, zinc, fer, magnésium.
Par contre, il arrive que le charbon ait un effet constipant sur
certaines personnes. On adjoint alors des prises de sorbitol. De toute
façon, il convient de boire plus qu’à l’habitude pour compenser
l’absorption de l’eau intestinale par le charbon.
Il faut savoir aussi que le charbon inhibe les contraceptifs oraux.
Néanmoins, il peut être pris pendant la grossesse.
Références : Mon petit docteur de Danièle Starenkyj - (Auteur du best-seller : Le mal du sucre), Édition Orion.
Vente dans les boutiques diététiques (en pot de 150 g de poudre) et sur internet
Source:
Le Journal de Michel Dogna